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All in Drame
La partie de cache-cache n’est pas celle que l’on croit. Un roman d’une grande finesse psychologique.
L’océan gagne sur la rive, et personne ne réagit. Une géologue s’en indigne. Une déferlante de digressions marines qui finit par éroder l’attention.
Si les mécanismes de la haine raciale sont bien décrits, les moyens d’y parvenir sont un peu convenus, entre clichés et déjà-vu.
Une partie de camping expérimentale dans la tourbe qui finit par s’envaser. Dommage parce que le sujet était prometteur.
Les attentats terroristes sont devenus si courants que les médias n’en communiquent plus que les bilans. Boris Le Roy les ré-humanisent par un témoignage glaçant et objectif.
Un roman extraordinaire qui revisite le syndrome de Diogène. Un méchant, la maison, qui, telle une toile d’araignée , piège la famille perturbée qui l’habite.
Peut-être en attendais-je trop ? La société britannique du multi-culturalisme éclate. ce roman en est le faible écho. Très frustrant.
Ce livre n‘est pas mémorable par son sujet ou son style mais pour les réflexions que l’auteur pousse aux limites de sa psyché d’homme désirant.
Après une première partie poussive dans la moiteur de Lanzarote, le roman décolle en page 115 avec des lignes à haute tension extrêmement puissantes. Rien que pour ça…
Un acte pédophile, tel un virus, infecte la psyché de Romy. Avec un réalisme parfois insoutenable, Joffrine Donnadieu montre comment on détraque la vie d’une enfant.
Un endroit de Sicile où le tragique et le comique se côtoient, où la mort traîne au fond de chaque ruelle. Écrit dans une langue magnifique.
Comment devient-on un héros ? Pourquoi partir ? Ce sont les deux questions essentielles auxquelles Marie Darrieussecq tente de répondre avec son dernier roman.
Il a fallu trois ans d’investigations à Edna O’Brien pour réussir ce portrait sincère et intimiste d’une jeune femme kidnappée par Boko Haram. Réaliste et nécessaire.
Un premier roman sans panache qui nous propose la énième version d’un amour d’été adolescent - avec une variante peu crédible.
Avec cette histoire d’amour déçu, Cécile Coulon s’affirme comme une des romancières les plus talentueuses de sa génération.
Sans fausse pudeur ni exhibitionnisme, Céline Lapertot fait le récit de sa souffrance et de sa renaissance. Sensible et percutant.
Felipe Calderón démagnétise les démons de la dictature de Pinochet par le truchement de la littérature, sous hypnose et licence poétique. Un récit envoûtant.
Ce témoignage, aussi sincère soit-il, ne m’a pas touchée. “Le lambeau” de Philippe Lançon est passé par là.
Un affrontement sans merci entre l’homme-nature et la femme-culture. Un page turner fait pour déranger, bousculer, émouvoir, et dieu que ça fait du bien !
Un vieillard qui disparaît, c’est une bibliothèque qui brûle. Une bibliothèque qui disparaît, c’est la conscience d’un quartier qui s’évanouit à jamais.
